Fiche technique - Entomologie

Scoliopteryx libatrix L. est une espèce automnale qui hiverne dans les endroits abrités (on le trouve souvent à l'entrée des grottes) et dans les maisons, pour réapparaître au printemps.

(Photo M. Lecomte - Coolpix 995, Cognelée, 11/2004)

Araneus alsine Walckenaer, araignée de 8-12 mm de long, tissant une toile de 40 cm de diamètre ; assez commune.
Les Araignées se distinguent des Insectes par le nombre de pattes (8 au lieu de 6) et par le fait que la tête et le thorax sont soudés en un céphalothorax.

(Photo F. Draye - Coolpix 995)

Zygaena sp. sur scabieuse.
Les Zygaenidae sont des Lépidoptères Hétérocères diurnes, au vol lent. Ils ont des antennes en massue progressive.
(Photo M. Lecomte - Canon A1, 70-210 mm)

Copula de Aporia crataegi L. - Pieridae; Chez certains insectes, comme les Trichoptères par exemple, il s'avère très intéressant d'observer des copula, car c'est la seule manière de distinguer le mâle de la femelle, encore inconnue chez nombre d'espèces.

(Photo M. Lecomte - Canon A1, 70-210 mm)

Enallagma cyathigerum Charpentier - Cet insecte appartient à l'ordre des Odonates (Libellules), sous-ordre des Zygoptères. On les appelle aussi Demoiselles, à cause de leur allure légère et élancée... (Photo M. Lecomte - Canon A1, 70-210 mm - déterminateur : Jean Michel FATON)

Chenille de Melitaea didyma Esper (Lépidoptère Rhopalocère Nymphalidae) parasitée par un Hyménoptère Braconidae - L'insecte adulte pond ses oeufs dans le corps de la chenille, et les larves se développent sans toucher aux organes vitaux. Au moment de la nymphose, elles percent la peau de la chenille pour effectuer leur métamorphose à l'extérieur du corps... Ce stade est létal pour l'hôte !
(Photo M. Lecomte - Canon A1, 50 mm macro - déterminateur : Muriel OUDINET)

Pucerons en pleine activité. On distingue des individus ailés et d'autres, aptères. Leurs excréments constituent une sorte de miellat qui est très prisé par certaines fourmis.

(Photo M. Lecomte - Canon A1 + soufflet)

Trichius fasciatus L. - Coléoptère Scarabaeidae, ici sur fleurs de Ligustrum vulgare (troëne). Il est très voisin de T. gallicus (ils se distinguent par la présence ou non d'une dent sur les tibias intermédiaires...). La larve vit dans le bois pourrissant. (Photo M. Lecomte - Canon A1, 70-210 mm)

Ceci n'est pas un parasite mais bien une galle provoquée par un insecte de l'ordre des Hyménoptères, famille des Cynipidae, qui s'appelle Diplolepis (= Rhodites) rosae Linné . Elle est typique de la ronce et du rosier sauvage, et cela s' appelle communément un bédégar...les nombreux filaments lui donnent l'aspect d'une chevelure crépue et dense.

(scan de Françoise DRAYE, 14/08/2003)

Autre aspect d'un bédégar ! Les mâles de cette espèce sont extrêmement rares, et la reproduction se fait quasi exclusivement par parthénogenèse. Il semblerait que la présence de la larve provoque dans les tissus de la plante un développement bien déterminé, qui procure à l'animalcule une nourriture abondante.

(scan de Françoise DRAYE, 14/08/2003)

Galle du Cynips du chêne. Ce petit Hyménoptère ( Cynips quercusfolii Linné) provoque la formation d'une galle en forme de cerise à la face inférieure de la feuille. La femelle dépose ses oeufs dans le végétal, qui réagit en développant une galle autour de la larve.Cette galle sert de chambre de nymphose pour l'insecte.

(Photo M. Lecomte - Canon A1, 50 mm macro)

Chenille du sphinx de l'euphorbe (Hyles euphorbiae L. - Lépidoptère Hétérocère Sphingidé). Les chenilles des sphinx se reconnaissent assez facilement grâce à la présence d'une sorte de "corne", appelée SCOLUS, à l'arrière du corps (il y a l'un ou l'autre exception, dont Proserpinus proserpina Pallas, le sphinx de l' épilobe).

(Photo M. Lecomte - Canon A1)

Ponte de Lépidoptère
Les oeufs des papillons présentent des formes incroyablement variées. Leur coquille (chorion) sert souvent de 1ère nourriture à la chenille.

(Photo M.Lecomte - Canon A1, 50 mm macro)

Chenille de Malacosoma neustria L. ; elle vit en communauté sous une sorte de "tente" soyeuse. L'imago est un Bombyx (Lasiocampidae), commun dans les jardins et les vergers.

(Photo M. Lecomte - Canon A1, 70-210 mm)

Aporia crataegi L. - Pieridae. C'est un Lépidoptère Rhopalocère, c'est à dire un papillon de jour. Les Rhopalocères se reconnaissent aisément grâce aux antennes terminées nettement en massue ; ils affichent souvent des couleurs vives.
(Photo M. Lecomte - Canon A1, 70-210 mm)

La mante religieuse (Mantis religiosa L.) appartient à l'ordre des Dictyoptères, au même titre que les Blattes. La femelle pond ses oeufs dans une construction remarquable, appelée "oothèque". Un antropomorphisme exacerbé a transformé cet insecte, dans nos esprits, en un monstre sanguinaire et cruel. Il n'en est rien ! Cet insecte ne tue que pour subsister, contrairement à l'homme, qui lui, tue par plaisir ! Jean-Henri FABRE, le poète de l'entomologie, a décrit ses moeurs et sa vie en plusieurs dizaines de pages, avec une finesse d'observation sans égale. (Photo M. Lecomte - Canon A1, 50 mm macro)

Exuvie de Libellule.
La vie larvaire et nymphale de la libellule sont entièrement aquatiques. Mais au dernier stade de sa métamorphose, la nymphe quitte l'eau qui l'a hébergée durant plusieurs mois et grimpe le long d'une tige, où elle va s'accrocher fermement. C'est là que va éclore l'imago, au moment le plus chaud de la journée.

(Photo M. Lecomte - Canon A1, télé 70-210 mm)

La patte étendue, ou la Pudibonde - Dasychira (=Orgya) pudibunda L. - est un papillon nocturne de la famille des Lymantriidae. Les chenilles de certaines Orgyes portent des poils fortement urticants, qui découragent les prédateurs.
Une règle générale : si vous trouvez une chenille poilue, ne la manipulez pas à main nue, car vous risquez des désagréments cuisants !
Cette chenille se nourrit de Betula, Quercus, Populus, Ulmus, Carpinus, Corylus, Rosa, Humulus lupinus (houblon) ... et est donc peu sélective quant à sa nourriture !

(Photo M.Lecomte - Canon A1, télé 70-210 mm)

Dasychira (= Elkneria = Orgya) pudibunda Linné, appelé vernaculairement la Pudibonde ou la Patte étendue, est un papillon nocturne (Hétérocère) de la famille des Lymantriidae ; les représentants mâles de cette famille ont des antennes fortement bipectinées (plumeuses) qui leur permettent, au moment des amours, de détecter les phéromones des femelles à de très grandes distances, et de se précipiter pour accomplir leur finalité : en effet, le stade imago (adultes) des insectes est destiné uniquement à la reproduction, ce qui explique souvent leur courte vie.
Nombre d'insectes ont une vie larvaire aquatique ou souterraine très longue (1 à 3 ou 4 ans, avec un record de 17 ans pour une cigale américaine), et l'adulte ne vit (sauf exceptions) que quelques heures à quelques jours, souvent sans se nourrir, juste le temps de perpétuer l'espèce.

(Photo Guy REDEUILH - Coolpix 995)

Le Gamma (Polygonia C-album L.) est un papillon diurne de la famille des Nymphalidae. Sa chenille a adopté le camouflage comme moyen de protection contre les prédateurs, en ressemblant à s'y méprendre à un excrément d'oiseau.

(Photo M. Lecomte - Canon A1, télé 70-210 mm)

L'imago de la Noctuelle de la laitue (Cucullia lactucae Denis & Schiff.) est un papillon terne et peu remarquable. Par contre, la chenille présente ces couleurs spectaculaires, qui constituent, pour les prédateurs, l'avertissement d'une proie immangeable (présence de principes chimiques très amers).

(Photo M. Lecomte - Canon A1, télé 70-210 mm)

Nid d'Hyménoptère. C'est dans cet ordre qu'on rencontre les insectes à aiguillon, comme les Guêpes, les Abeilles, les Bourdons. Certains constituent des colonies très organisées socialement et comptant des milliers d'individus. D'autres se contentent d'un nid constitué d'un seul rayon, fixé à son support par un pédoncule, et géré par 3 ou 4 individus. On parle alors de "guêpes solitaires". C'est le cas des Polistes.

(Photo M. Lecomte - Canon A1, 50 mm macro)

Chrysalide de Araschnia levana L. : Lépidoptère Nymphalidae. La plupart des espèces diurnes ont une chrysalide aérienne, alors que la grande majorité des espèces nocturnes ont une chrysalide enterrée ou protégée par un cocon (comme le ver à soie, qui est la larve d'un papillon : le Bombyx du mûrier). (Photo M. Lecomte - Canon A1, télé 70-210 mm)

Agrodiaetus damon Schiff. appartient à la famille des Lycaenidae, souvent appelés les Argus bleus, en raison de la couleur bleu métallique des ailes du mâle. C'est une espèce des montagnes calcaires.

(Photo M. Lecomte - Canon A1, télé 70-210 mm)

Laothoe populi Linné (le sphinx du peuplier) appartient à la famille des Sphingidae ; sa chenille vit sur les Peupliers et les Saules ; les ailes postérieures sont ornées d'une tache orange rouille, que l'imago révèle lorsqu'il est dérangé : il s'agit d'une forme d'intimidation passive. L'adulte ne se nourrit pas. Les ailes postérieures sont dépourvues d'un organe appelé frein, ce qui fait qu'elles dépassent largement le bord costal des antérieures au repos.

(Photo M. Lecomte - Coolpix995, 07/08/2003)

Agrius convolvuli Linné, (le Sphinx du liseron), appartient à la famille des Sphingidae ; cette appellation de "sphinx" vient du fait que plusieurs chenilles de cette famille relèvent la partie antérieure du corps, adoptant ainsi une position qui évoque les sphinx de la mythologie égyptienne et grecque.
Celui-ci est un de nos plus gros sphinx, puisque son envergure est de 110 mm ; il se nourrit en vol grâce à sa trompe démesurée, plus longue que le corps ! C'est une espèce migratrice.

(Photo Guy REDEUILH - Coolpix 995, 18/08/2003)

chenille et chrysalide de Papilio machaon Linné ; le Machaon est un de nos plus beaux papillons de jour ; il pond souvent ses oeufs sur les carottes ou le fenouil ; lors de la nymphose, lapeau de la chenille se déchire pour laisser apparaître la chrysalide.

(Photo et récolte : Didier FONTINOY, 28/08/2003)