MYCOLOGIE et CHIMIE  Généralités

1.    Sécurité :

Le Cercle de Mycologie du Luxembourg belge propose, à prix abordables, un éventail de réactifs destinés à l’étude des champignons. Notre objectif premier est de mettre à la disposition de chacun des produits qui sont difficilement trouvables dans le commerce, et généralement impossibles à préparer individuellement car les composants de base sont vendus en quantités trop importantes, donc beaucoup trop coûteux quant au prix de revient, et quasi jamais fournis à des particuliers.
Ces réactifs sont classés en trois catégories : les réactifs macrochimiques, les réactifs pour la microscopie et les réactifs mixtes. Chacun est vendu avec une fiche explicative qui donne une série d’informations relatives au produit. Ces fiches sont en constante évolution et sont mises à jour dès qu’un élément nouveau retient notre attention.
Cette fiche comprend entre autres une rubrique intitulée
DANGERS, qui reprend les risques particuliers inhérents à une utilisation raisonnée de chaque produit. Cette rubrique n’est donc pas exhaustive, dans le sens où elle ne renseigne pas sur tous les risques. Notamment, ne sont pas signalés les risques que présenterait un usage inconsidéré de ces produits (essais de mélanges, par exemple). Elle ne mentionne pas non plus ce qui est évident pour tout le monde. Ainsi, on ne déconseille pas l’ingestion des produits chimiques présentés, car cela va de soi qu’ils ne sont pas destinés à la consommation. Si une étiquette se décollait ou devenait illisible, il serait impératif de la remplacer le plus rapidement possible.
D’autre part, ce n’est pas parce qu’un produit n’est pas renseigné comme
  ni même  , ou encore qu’il est dit totalement inoffensif, qu’on peut l’utiliser dans les pâtisseries ou dans la nourriture de bébé. Je pense à la vanilline et à l’eau distillée, en particulier. En effet, ces produits sont adaptés (par les normes de qualité et de pureté auxquelles ils répondent) à un usage exclusivement scientifique. Ils ne peuvent donc en aucun cas être utilisés dans l’alimentation ou pour l’entretien ménager.

NCe symbole indiquera que nous sommes en présence d’un produit présentant un certain danger, mais non létal.
NNN Ce symbole indiquera que nous sommes en présence d’un produit très toxique, même dilué, et présentant un danger certain ; il exige le respect de règles d’utilisation et est mortel s’il est ingéré.

Quoi qu’il en soit, le Cercle de Mycologie du Luxembourg belge et nous-mêmes (préparateurs) déclinons toute responsabilité en cas d’accident survenu suite à l’utilisation de ces produits, et ce quel que soit l’usage, correct ou incorrect, qui en a été fait.

2.    Utilisation :

Un peu de TERMINOLOGIE 
Un
SOLUTE est une préparation liquide obtenue par la dissolution d'une ou plusieurs substances dans un solvant quelconque ! Une SOLUTION résulte de l'action de dissoudre un solide dans un liquide ! La différence entre les deux est assez subtile et mal délimitée....
Une
SOLUTION TAMPON est une solution dont la concentration en ions hydrogène ne change pas avec la dilution ; il est question ici du pH (potentiel d'Hydrogène) qui est un indice exprimant l'activité (ou la concentration) de l'ion hydrogène dans une solution, selon une échelle logarithmique.
Une
SOLUTION HYPERTONIQUE est un liquide qui présente un excès de tension osmotique.
    
On utilise en mycologie une multitude de produits différents. Nous en avons sélectionné quelques-uns parmi les plus communs ou moins courants pour certains, mais qui présentent un intérêt évident. La première distinction qui puisse être faite entre ces réactifs est relative à l’usage auquel ils sont destinés : macrochimie ou microscopie. Il n’est pas rare toutefois que des produits servent à des applications aussi bien macrochimiques que microscopiques : nous les qualifierons alors de mixtes.
Une autre manière de classer les innombrables produits utilisés est d’isoler les réactifs véritables du reste. On parlera de réactif lorsqu’un produit conduit à une réaction à priori inattendue. Tel est le cas du sulfate de fer, qui est vert mais donne souvent des réactions orange. Le rouge Congo ammoniacal, quant à lui, n’est pas un réactif parce qu’il colore en rouge les éléments qu’on y plonge. Quoi de plus normal ? Il y a ce pendant ici aussi des cas discutables, en ce sens que certains produits, qui ne sont en général pas des réactifs, peuvent à l’occasion se comporter comme tels. C’est justement le cas du rouge Congo ammoniacal, car on peut dire de certaines structures qu’elles sont congophiles si elles fixent le rouge Congo de manière spectaculaire. C’est la raison qui m’a poussé à utiliser indifféremment réactif et produit dans les fiches explicatives.

2.1. Réactifs macrochimiques.
Toutes les substances à usage macrochimique sont des réactifs à proprement parler. Les réactifs macrochimiques se distinguent des autres, sur les étiquettes et sur les fiches, par le fait que le premier signe de leur numéro de code est un M majuscule (pour Macrochimie). Ils sont en général vendus dans des flacons en verre brun pour coricides, d’une capacité de 10 ml. Ces flacons sont munis d’une petite tige en plastique qui permet de réaliser facilement les réactions. Le sulfate de fer est quant à lui livré dans des flacons en plastique pour pellicule photographique parce que c’est un cristal et non pas un liquide. Il faut savoir cependant de le sulfate de fer aqueux présente des réactions plus nettes que la cristal (son gros inconvénient résidait dans le fait qu’il   après quelques heures, mais nous avons réussi à stabiliser la solution qui reste incolore ). Sur le terrain, on a intérêt à n’emporter que le minimum de flacons, afin de limiter l’encombrement.
Pour l’utilisation, il suffit de déposer, grâce à la tige, une petite goutte du réactif sur la partie du champ
ignon à tester. Le sulfate de fer sera appliqué en frottant la surface du champignon avec le cristal. L’ammoniaque est le seul réactif qu’on peut utiliser sans provoquer de contact direct entre la substance et le champignon : les vapeurs peuvent être suffisantes. Pour réaliser des réactions macrochimiques dans des conditions idéales, il faut choisir des spécimens adultes mais pas trop vieux, et bien frais mais non gorgés d’eau. De même, les réactifs utilisés doivent être en bon état pour fournir des résultats reproductibles. La plupart se conservent longtemps, mais pas tous. Une réaction positive se traduit par un changement de couleur de la zone testée.
Plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour une utilisation rationnelle et optimale des réactifs m
acrochimiques : la partie du champignon sur laquelle le réactif a été appliqué, l’intensité de la réaction, le temps nécessaire à la réaction, et enfin la subjectivité de l’opérateur. En effet, les réactions seront souvent différentes selon que le réactif a été déposé sur la cuticule du chapeau ou sur la chair du stipe, par exemple. Au niveau de l’intensité de la réaction, on distingue souvent par - ou 0 une réaction négative, par + une réaction positive mais faible, par ++ une réaction plus nette, et par +++ une réaction forte. On se contente de ces quatre niveaux parce qu’il est difficile de quantifier précisément l’intensité de la réaction. De même, on distingue des réactions instantanées, des réactions rapides (quelques secondes), des réactions normales (autour d’une minute), des réactions lentes (entre deux minutes et un quart d’heure) et des réactions tardives (de l’ordre de la demi-heure ou plus). Enfin, la subjectivité du manipulateur entre aussi en ligne de compte, car chacun voit les couleurs avec une teinte et une intensité propres. Ainsi, un ocre sera plutôt jaune pour certains, et plutôt brun pour d’autres...
Il nous paraît essentiel de souligner un dernier point 
Les réactifs ou colorants utilisés tant en macro qu’en microchimie exigent une constance la plus grande poss
ible 
·    dosages très précis (nous travaillons avec une balance électronique étalonnée à 0,1 g près 
·    origine constante des composants (même fournisseur et même flacon), ce qui fait que nous faisons l’acquisition de quantités les plus grandes possibles, souvent de l’ordre du kilo
·    préparations effectuées par la même personne, avec le même tour de main permanent
·    utilisation de produits les plus frais possible
Nombre de mycologues ou mycophiles ne sont pas conscients du fait que le non respect d’une ou plusieurs de ces règles va entraîner des observations et des conclusions qui risquent de s’avérer totalement erronées ; c’est peut-être un moindre mal si elles restent individuelles, mais c’est bien plus grave si cela fait l’objet d’une diffusion orale ou écrite dans des cercles ou publications.

2.2. Réactifs pour la microscopie.
Les réactifs destinés à la microscopie sont affublés d’un numéro de code dont le premier signe est un m minuscule (pour microscopie). Ils sont conditionnés dans des flacons compte-gouttes ronds en verre brun, de 10 ml. (nous sommes en train de les remplacer par des flacons compte-gouttes, à pression, en PVC pharmaceutique, ce qui nous permet de gagner beaucoup de poids pour des envois postaux ; en outre la pipette en caoutchouc du compte-gouttes traditionnel a tendance à se dégrader assez vite en présence de certains produits). En microscopie, on utilise aussi bien des réactifs véritables, comme le liquide de Melzer, que des milieux d’observation inertes (ou considérés comme tels). Le choix d’un milieu d’observation dépend essentiellement de trois facteurs : le groupe auquel appartient le champignon à observer, le type de cellules à mettre en évidence et la destination de la préparation.
Le groupe auquel appartient le champignon est essentiel : il est inutile, par exemple, d’observer des spores de
Clitocybe dans le réactif de Melzer, car elles sont iodo-négatives chez toutes les espèces du genre. De même, il est plus intéressant d’observer des spores d’Ascomycètes dans le bleu coton au lactophénol que dans le rouge Congo ammoniacal, parce que le bleu coton se fixe très bien sur l’ornementation des spores de nombreux Ascomycètes, ce qui n’est pas nécessairement le cas du rouge Congo. Le type de cellules à mettre en évidence n’est pas non plus sans importance. On a en général avantage à observer les asques dans le réactif de Melzer, tandis que les paraphyses y sont fort peu visibles, etc. Enfin, la destination de la préparation doit être prise en compte. Une préparation extemporanée aura intérêt à être faite dans un milieu très fluide (ammoniaque, rouge Congo ammoniacal, potasse, etc.) qui facilite la dissociation. Au contraire, si on désire conserver la préparation quelques temps, on aura intérêt à la monter dans un liquide visqueux, stable et peu volatil (bleu coton au lactophénol, acide lactique concentré, lactophénol, chloral-lactophénol, etc.). De la même manière, les préparations vouées à la photographie seront avantageusement montées dans des milieux visqueux, qui limitent le déplacement des objets au cours de l’exposition (parfois plusieurs secondes).
Pour l’utilisation des milieux de montage en microscopie, on dépose une goutte du liquide choisi sur une lame porte objet, on y transfère le fragment de champignon à observer et on retourne sur le tout une lamelle couvre objet sur laquelle une toute petite goutte du milieu de montage aura été déposée, et ce pour éviter l’emprisonnement de bulles d’air. Le fragment à observer peut être une coupe fine, faite en général à la lame de rasoir, ou bien un petit morceau de champignon prélevé à l’aide de pincettes ou d’un scalpel. Dans ce dernier cas, il est nécessaire, pour voir quelque chose, de dissocier le prélèvement dans le liquide d’observation. Pour ce faire, on tapote la surface de la lamelle à l’aide de l’extrémité molle et arrondie d’un tube Bic, par exemple. Dans tous les cas, l’objet destiné à l’observation doit être de très petites dimensions.

2.3. Réactifs mixtes.
Cette catégorie de réactifs se distingue des autres par le premier signe de leur numéro de code, qui est un µ grec. N’y sont classés, en fait, que l’acide sulfurique, le benzaldéhyde et la vanilline, les composants de la sulfovanilline et du sulfobenzaldéhyde. D’autres réactifs mixtes, tels que l’ammoniaque ou la potasse à 10  dans l’eau bidistillée, sont fournis dans deux types de flacons différents, au choix, selon qu’ils sont destinés à un usage macrochimique ou microscopique.
Il est à remarquer que les réactifs dont l’utilisation la plus courante est de loin macrochimique ont été regroupés avec les réactifs typiquement macrochimiques (c’est le cas du sulfoformol). De même, les réactifs qui, bien que pouvant occasionnellement être utilisés en macrochimie, sont surtout destinés à la microscopie, ont été regroupés avec les réactifs purement microscopiques (le réactif de Melzer en est un bon exemple).


3.    Fiche :

Chaque produit est accompagné d’une fiche explicative comprenant cinq rubriques : nature du réactif, préparation, utilisation, dangers, conservation. La première rubrique livre quelques informations relatives à l’aspect et aux propriétés physico-chimiques des réactifs et de leurs composants. La rubrique préparation explique dans ses grandes lignes la manière dont le réactif a été préparé, et comment le particulier doit procéder pour obtenir le même résultat. Les quantités peuvent être réduites en vue d’une préparation personnelle, à condition de respecter scrupuleusement les proportions. La rubrique utilisation donne quant à elle les principales applications auxquelles est destiné le réactif, ainsi que la technique à mettre en oeuvre pour l’utiliser, et des indications quant à l’interprétation des résultats obtenus. La rubrique dangers a déjà été évoquée. Enfin, des conseils de conservation sont donnés dans la dernière rubrique.
N
Si le symbole apparaît sur la fiche, cela signifie que des précautions certaines sont à prendre lors de l’utilisation du produit 


4.    Etiquetage :

Les étiquettes portent en principe comme indications : le nom du réactif, parfois la durée de vie du produit et les principaux dangers qu’il présente. Lorsque les substances utilisées présentent un danger d’utilisation plus grand (voir les fiches individuelles pour l’explication du risque), il y a présence d'une tête de mort, sigle de poison réel.
Pour des raisons pratiques, il nous est difficile actuellement de faire figurer sur l’étiquette la date de préparation ! Aussi, il me paraît plus simple pour l’instant d’apposer vous même la date de réception du produit sur l’étiquette, en sachant que le produit que vous recevez vient d’être préparé 


5.    Bibliographie :

Les références suivantes nous ont ont été maintes fois utiles lors de la rédaction des fiches accompagnant les produits :
Arnaud, P. : Chimie organique. Seizième édition. Dunod, 1996.
Ayel, A. et Moinard, A. : Le microscope. Constitution, fonctionnement, emploi en mycologie. Bulletin spécial numéro 3a de la Société mycologique du Poitou.
AZEMA R.C. : Les Réactions macrochimiques chez les Cortinaires, Billes, 232 pages, 1986.
Bataille, F. : Les réactions macrochimiques chez les champignons. Cramer, 1969.
Bon, M. : Champignons de France et d’Europe occidentale. Arthaud, 1988.
Boullard, B. : Dictionnaire plantes & champignons. Estem, 1997.
Breitenbach, J. et Kränzlin, F. : Les champignons de Suisse. Tome 2 : Champignons sans lames. Hétérobasidiomycètes, aphyllophorales, gastéromycètes. Mykologia, 1986.
Charbonnel, J. : Les réactifs mycologiques. Tome 1 : Les réactifs macrochimiques. Edité par l’auteur, 1995.
Courtecuisse, R. et Duhem, B. : Guide des champignons de France et d’Europe. Delachaux et Niestlé, 1994.
DEFLANDRE G. : Microscopie pratique, Lechevalier, 441 pages, 1947.
De Izarra, Z. : Introduction à l’étude microscopique des champignons. Bulletin spécial numéro 5 de la Société mycologique du Poitou.
De Izarra, Z. : L’examen des champignons (étude de leurs caractères - avant tout recours au microscope). Bulletin spécial numéro 6 de la Société mycologique du Poitou.
Ehrmann, E. : Traité des matières organiques colorantes et de leurs diverses applications. Dunod, 1922.
GANTER & JOLLES. : Histochimie normale et pathologique, Gauthier-Villars, 1904 pages, 1969.
JOSSERAND M. : La description des champignons supérieurs, Lechevalier, 392 pages, 1983.
Kühner, R. et Romagnesi, H. : Flore analytique des champignons supérieurs. Agarics, bolets, chanterelles. Masson, 1984.
Kühner, R. : Les Hyménomycètes agaricoïdes. Numéro spécial de la Société Linnéenne de Lyon, 1027 pages, 1980.
LANGERON M. : Précis de Microscopie, Masson, 1.332 pages, 1942.
LANGERON M. : Précis de Mycologie, Masson, 675 pages, 1945.
Laroche, G. et Laroche C. : Examens de laboratoire du médecin praticien. Cinquième édition. Masson, 1949.
Locquin, M. : Mycologie générale et structurale. Masson, 1984.
Locquin, M. et Langeron, M. : Manuel de microscopie. Masson, 1978.
Marchand, A. : Champignons du Nord et du Midi. Tome 5 : Les russules. Edité par l’auteur, 1977.
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Mc Quarrie, D. A. et Rock, D. P. A. : Chimie générale. Troisième édition. De Boek, 1992.
Merck : Réactifs, produits chimiques, diagnostica. Catalogue Merck, 2000.
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Meybeck, J. : Les colorants. Troisième édition. Presses Universitaires de France, 1963.
MOREAU Fernand 
Les champignons (tome 1 et 2), Lechevalier, 1952, 1.900 pages
Otjacques, P. : Les réactions macro-chimiques du genre Russula. Bulletin du Cercle de Mycologie du Luxembourg belge, fascicule 2, 1995, pages 6-13.
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Séguy, E. : Le microscope. Emploi et applications. Tome 1. Lechevalier, 1951.
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STREET H.E. : Plant Tissue and Cell Culture, London, 614 pages, 1978.
Tonneau, J. : Tables de chimie. Un mémento pour le laboratoire. De Boek, 1991.
UCB : Chimie. Produits pour le laboratoire et l’industrie. Catalogue UCB, 1995.
Vollhardt, K. P. C. et Schore, N. E. : Traité de chimie organique. Deuxième édition. De Boek, 1995.

           ;          Didier BAAR ( ) & Marcel LECOMTE

ADDENDUM 
Afin de continuer l’œuvre de notre ami Didier, qui nous a quitté récemment dans des circonstances tragiques (automne 2001), nous avons décidé en équipe et en réunissant les compétences du Cercle Mycologique de Namur et du Cercle des Mycologues du Luxembourg belge (Philippe DUFOUR - Roland HANON  Marcel LECOMTE Paul PIROT) d’assurer la continuité de ce travail, et de l’étendre en outre à de nouveaux réactifs et préparations.
Le Cercle des Mycologues du Luxembourg belge supporte seul les frais d’achat des composants, l’achat de matériel de laboratoire et autres frais divers (emballage, expédition, impression…). Tout le travail fourni par l’équipe est entièrement bénévole et un éventuel bénéfice serait réinvesti dans l’achat de produits rares (et donc chers…) ou dans l’achat d’ouvrages techniques.
Le stock de produits préparés sera disponible à deux endroits 

Pour vos commandes :

Région de Neufchâteau : Paul PIROT
      Tel & Fax 061.279132
      E-mail
paul.pirot.mycology@skynet.be

Région de Namur et Pays étrangers : Marcel LECOMTE
      Tel 081.211421 ou 00 32 81 211421
      Fax 081.212348 ou 00 32 81 212348
                 ;        
mlecomte@skynet.be

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                                 Coordinateur du projet,
                   ;              Marcel LECOMTE